Première Pensée d'amour
Première Pensée d'amour
Une adolescente au corps gracile observe un couple de colombes représenté à ses pieds. Son attitude et son expression pensives font écho au titre de l’œuvre pour suggérer que les animaux reflètent les premiers émois de la jeune fille. La présence des animaux mais aussi celle des fleurs, soigneusement représentées sur la terrasse et en couronne dans les cheveux, créent une proximité avec la nature qui contribue à placer les sentiments de la jeune fille dans le registre de l’innocence. La pose et le drapé roulé sur les hanches reprennent les codes néoclassiques, mais ceux-ci sont vidés de leur référence mythologique. La grâce et la délicatesse de la figure rappellent en particulier les sculptures d’Antonio Canova. Marius Ramus a perpétué le style néoclassique tard au XIXe siècle, y compris à la fin de sa carrière alors qu’il était installé à Nogent-sur-Seine, ville d’origine de son épouse. Il a joué un rôle essentiel dans la création d’une lignée de sculpteurs nogentais ; il a notamment été à l’origine de la vocation du jeune Alfred Boucher qu’il a pris sous son aile avant qu’il ne parte se former à Paris.
Visite à deux voix de l'exposition Fabienne Verdier : Alchimie d'un vitrail
Visite commentée
Visite commentée et contée de l’exposition Fabienne Verdier : Alchimie d’un vitrail.
Avec Célia Chambaud, conteuse
et Marine Gobinet, médiatrice culturelle
Venez découvrir l’œuvre de Fabienne Verdier autrement ! Dans une visite à deux voix, les commentaires des œuvres de l’artiste alternent avec la lecture de récits de voyages et de contes orientaux…
Fabienne Verdier, Vado, ma dove ?, acrylique et technique mixte sur toile, 2020, 212 x 137 cm Collection particulière © ADAGP, Paris, 2022 / Inès Dieleman
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : reservation@museecamilleclaudel.fr
Une expression du corps à travers le geste dans la couleur
Atelier jeune public
Vous avez envie de travailler la couleur au musée Camille Claudel ? C’est possible avec Isabel Duperray, artiste peintre en résidence au musée Camille Claudel
Isabel Duperray © Isabel Duperray
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Héroïque !
Projet tutoré
Les héros sont aussi dans la collection permanente du musée Camille Claudel !
Inspirés par leurs postures, leurs accoutrements ainsi que par vos héros préférés, venez créer votre propre héros en argile.
N’hésitez pas à apporter avec vous vos figurines et dessins
L’atelier est animé par Lucie Torset, étudiante en Métiers du Livre et du Patrimoine, dans le cadre d’un projet tutoré.
Destiné aux enfants à partir de 7 ans et aux adolescents.
Emile Laporte, Gaulois, 1885 © Yves Bourel
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Jeune fille de Bou-Saâda
Jeune fille de Bou-Saâda
Le sculpteur a élaboré Jeune Fille de Bou Saâda pour la tombe du peintre orientaliste Gustave Guillaumet, au cimetière de Montmartre à Paris. Il y a repris la composition d’une de ses œuvres de jeunesse, La Fileuse, souvenir de Mégare, tout en citant un tableau du peintre, Tisseuses à Bou Saâda. La position et le geste des bras sont issus de la fileuse, de même que le tabouret bas, identique à celui de la jeune Grecque. La coiffure et le costume sont plus proche des tisseuses du tableau et, avec le tapis qui recouvre le tabouret, ils donnent une couleur orientaliste à cette figure algérienne.
Alors que la sculpture d’origine est en bronze uniquement, cette réduction associe le marbre pour les carnations et le bronze pour les vêtements, les cheveux et le mobilier. Différentes patines plus ou moins dorées permettent de distinguer le tabouret du tapis, le voile de la tunique ou encore le vêtement des agrafes, celles-ci étant en outre agrémentées d’incrustations de turquoises et de nacre. Cet usage de la polychromie évoque les statues chryséléphantines de la Grèce antique tout en apportant un caractère précieux qu’on associait volontiers à l’Orient.
Cinq des quinze danseuses du surtout de table Le Jeu de l’écharpe
Cinq des quinze danseuses du surtout de table Le Jeu de l’écharpe
Le surtout de table du Jeu de l’écharpe a été commandé à Agathon Léonard par la manufacture de Sèvres en prévision de l’Exposition universelle de 1900. Sous l’impulsion de son directeur artistique Alexandre Sandier, la manufacture cherchait à renouveler une production alors dominée par les styles historiques et concurrencée par des maisons plus ouvertes à la modernité. Très nettement tourné vers l’Art nouveau, Le Jeu de l’écharpe a été l’un des plus grands succès de cette politique, médaille d’or à l’Exposition universelle et commercialisé avec succès jusqu’à nos jours.
Les drapés amples, fluides et plissés évoquent des scènes de bas-reliefs gréco-romains et, surtout, leur réinterprétation par la danseuse d’origine américaine Isadora Duncan, contemporaine des sculptures. Agathon Léonard met à profit les plis des jupes et les manches évasées pour accompagner les gestes délicats et gracieux des danseuses, créant des effets de courbes et de contre-courbes très étudiés.
Hirondelle blessée
Hirondelle blessée
Œuvre non exposée
Hirondelle blessée représente une jeune femme ailée, assise sur un rocher, qui tient sa cheville gauche. Le buste cambré ainsi que le regard tourné sur le côté exercent une torsion du corps qui flatte l’anatomie de la jeune femme. Alfred Boucher a réalisé un certain nombre de variations autour de cette figure, que l’on retrouve sous différents titres, en différents formats et matériaux. Il a produit avec Hirondelle blessée une allégorie sentimentale justifiant la représentation d’un nu féminin idéalisé. Souvent associée au printemps et à l’idée de renouvellement, sa femme hirondelle se présente vulnérable au regard des hommes. Une version en marbre de l’œuvre a été exposée au Salon de 1898 où elle a connu un immense succès. Le fondeur Susse en a édité deux versions en bronze : l’une montre l’allégorie assise sur un rocher, la seconde la montre assise sur un socle parallélépipédique.
Cette sculpture s’inscrit dans une série de nus délicats, sensuels mais sages, dont Boucher s’était fait une spécialité. Au XIXe siècle, l’enseignement à l’Ecole des beaux-arts offrait une place importante à la représentation du nu idéalisé. La pose tend à rappeler les photographies de modèles destinées aux artistes et donne au nu une dimension sensuelle. Le corps parfait de la jeune femme reflète le bon goût qui caractérise la sculpture décorative que la bourgeoisie aimait avoir dans son intérieur.
Tourbillonnaires
Atelier jeune public
Aidés des Forces Tourbillonnaires de Fabienne Verdier, laissons-nous emporter dans les tourbillons de La Valse de Camille Claudel et recréons des lignes tournoyantes avec de l’argile.
Forces tourbillonnaires. Hommage à La Valse de Camille Claudel, opus 2 © ADAGP, Paris, 2022 / Christophe Deschanel
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Zig-zag, le serpent très envahissant
Atelier jeune public
Pensez-vous vraiment qu’il n’y ait aucun lien entre L’Âge de pierre de Gabriel-Jules Thomas et le travail de Fabienne Verdier ? Si, la ligne sinueuse et l’espace !
Serpent ou ligne sinueuse, à vous de choisir votre représentation pour modeler une forme linéaire qui devient sculpture en se déployant dans l’espace.
Gabriel-Jules Thomas, L'Âge de pierre,1893, plâtre © Marco Illuminati
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr
Sève, nuages, fleuve...
Atelier pour tous
La nature recèle des flux invisibles, des mouvements et des ondes propices au rêve.
Vous appréhenderez quelques mystères de la nature grâce à l’Association Nature du Nogentais et prendrez le temps de rêver devant les mystères de la nature avant de dessiner, peindre ou modeler un élément de la nature en imaginant ce qui ne se voit pas.
Perpetuum mobile III / IV, 2017, acrylique et technique mixte sur toile, détail © ADAGP, Paris, 2022 / Inès Dieleman
Nombre de places limité !
par téléphone au : 03 25 24 76 34
par mail : jeunepublic@museecamilleclaudel.fr