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Accessibilité

Fête de la musique
Une harpiste au musée

Venez célébrer la musique au musée avec Lyre & muses ! Tout au long de l’après-midi, une musicienne investit les salles d’exposition. Des œuvres de compositeurs de la fin du XIXᵉ siècle et du début du XXᵉ siècle seront jouées à la harpe en écho aux sculptures. Chaque concert dure 20 minutes. Vous pouvez en suivre un, plusieurs, ou même tous. Inscrivez-vous vite, les places sont limitées !
15h30 : salle 10 - Le corps en mouvement
- Claude Debussy, Danseuses de Delphes
- Marcel Tournier, Féerie
- Januibe Tejera, L'Envol (extrait)
16h : salle 5 – Les métamorphoses de l’idéal féminin
- Claude Debussy, 3 préludes : La Fille aux cheveux de lin, Danseuses de Delphes, Bruyères
- Bernard Cavanna, Deux pièces pour harpe (portraits féminins) : Anja et Sanza
16h30 : salle 14 - Autour de L'Âge mûr
- Bernard Cavanna, Novembre
- Januibe Tejera, L'Envol (extrait)
- Heinz Holliger, Arioso
17h : salle 13 – Autour de La Valse
- Carl Alberstoetter, Concert-Walzer – Valse de concert
- Marcel Tournier, Féerie
- Claude Debussy, Danseuses de Delphes
17h30 : salle 6 – Allégories, mythologies
- Marcel Tournier, L’Éternel rêveur
- Ede Reményi, Consolation et Portrait
- Claude Debussy, Bruyères
- Marcel Tournier, Féerie
Photo : Marion Frégeac
Informations pratiques
Lieu : Horaires & Tarifs :de 15h30 à 18h
Durée : 20 min par performance, pause de 10 min entre chaque
Pour tous, dès 7 ans
Tarif : Gratuit
Quatre nouvelles acquisitions au musée Camille Claudel
Quatre œuvres de Camille Claudel récemment acquises sont arrivées au musée de Nogent-sur-Seine le 15 février 2018. Un programme exceptionnel a été proposé au public le samedi 17 et le dimanche 18 février pour découvrir ces acquisitions : l’entrée et les activités étaient gratuites durant ce week-end.
Le 27 novembre 2017, le musée s’est enrichi de quatre nouvelles œuvres de Camille Claudel lors d’une vente aux enchères exceptionnelle : Jeune Romain, Portrait de Louise Claudel, Vieil aveugle chantant, Homme aux bras croisés.
Après avoir été exposées au musée d’Orsay du 9 janvier au 11 février, trois de ces œuvres prendront place dans les salles du musée le 15 février : Portrait de Louise Claudel, œuvre sur papier très fragile, va faire l’objet d’une intervention urgente de restauration avant d’être présenté au public à l’automne.
« Grâce au Département de l’Aube, le magnifique buste polychrome de Paul Claudel intitulé Jeune Romain revient durablement au musée, précise Cécile Bertran, conservatrice en chef du musée. Le portrait de la sœur de l’artiste Louise constitue une acquisition tout aussi exceptionnelle : c’est incontestablement le plus beau dessin de Camille Claudel, dont le style et la maîtrise évoquent le travail d’un Manet ou d’un Toulouse-Lautrec. Enfin, Homme aux bras croisés, petite esquisse en terre cuite puissante et émouvante, s’inscrit dans la séquence consacrée au travail dans l’atelier de Rodin tandis que Tête de vieil aveugle chantant complète la thématique majeure de la représentation du visage et du corps vieillissants. »
Le week-end des 17 et 18 février, les visiteurs ont profiter de l’ensemble des salles pour découvrir les collections et les nouvelles acquisitions, rencontrer la conservatrice pour une discussion autour du pastel, Portrait de Louise Claudel, ou suivre des visites commentées spécialement dédiées aux nouvelles œuvres. Des visites traduites en Langue des signes française ainsi qu’une visite descriptive ont permis à tous les publics d’y accéder. Enfin, un atelier de pratique artistique destiné aux familles s’inspirait d’Homme aux bras croisés pour proposer aux participants de modeler un buste en insistant sur l’expressivité des bras.
Portrait de Louise Claudel, Tête de vieil aveugle chantant, Homme aux bras croisés ont été acquis par la ville de Nogent-sur-Seine avec le soutien de la centrale EDF de Nogent-sur-Seine, de la société Gaget, du cabinet Lenoir et associés architectes, du cabinet Prieur et associés, de l’agence ANAU, de la société Roussey et de l’association des Amis du musée Camille Claudel. Jeune Romain a été acquis par le Département de l’Aube.
Emmanuelle et Véronique Pépin
Le musée Camille Claudel accueille en 2018 les artistes Emmanuelle et Véronique Pépin en résidence de recherche et création. Durant deux mois, elles vont arpenter le musée et ses collections afin de proposer un travail original qui associe la création contemporaine à l’histoire de l’art des XIXe et XXe siècles. Pendant la résidence, des rencontres avec le public invitent à voir les collections autrement.
« En tant qu’artiste invitée au musée Camille Claudel, très touchée par la femme, l’artiste, l’hommage qui lui est rendu dans ce musée, je ne souhaite pas « narrer » au travers de la danse l’histoire de Camille Claudel, ni « raconter » ses œuvres mais laisser émerger l’essence de l’ensemble, en laisser jaillir le geste radical. Et partager cette expérience avec ma sœur, Véronique Pépin, pour mettre en lumière, sous forme de vêtements-sculptures, la relation avec la matière, ici la cire. Nous écouterons ce lieu pendant deux mois. Nous nous laisserons toucher par lui. Chaque jour, chaque nuit, seront un espace pour créer, danser, écrire, composer, inventer, rassembler, partager.» E.P.
Emmanuelle Pépin, artiste-performeuse et chorégraphe, fait partie de la compagnie 7pépinière qui accorde une grande place à l’improvisation, la perception et la pédagogie
Véronique Pépin, artiste plasticienne et poétesse, développe une recherche singulière qui tend à traduire et à moduler l’univers olfactif.
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Racloir double
Racloir double
Ce racloir double a été trouvé en 1936 à Courceroy. Cette découverte a été relayée par Raymond Tomasson, éminent archéologue aubois, qui a contribué à la notoriété de cet objet auprès des préhistoriens. Ses dimensions exceptionnelles en font un exemplaire remarquable.
Cet outil en silex de fabrication probablement locale présente une taille bifaciale. Il témoigne de la maîtrise d’une chaîne opératoire complexe par son créateur. Il est rattaché à l’industrie lithique du Moustérien de type Quina, il aurait donc été fabriqué par un individu appartenant à l'espèce de Néandertal.
Les traces d'utilisation observées sur ses bords ont été interprétées comme des traces de découpe de viande ou de raclage de peaux, d'où l'appellation de racloir double. Cette activité était en effet indispensable au cours du Paléolithique moyen pour assurer la survie des populations de chasseurs cueilleurs qui traversaient ponctuellement nos contrées.
Ce vestige n'est pas exposé.
Voir aussi dans les collections :
Vase néolithique
Vase néolithique
Ce pot a été trouvé sur le site des Grèves de Frécul à Barbuise. Il s’agit d'un site d'habitat dont le mobilier a été attribué à la culture du Cerny.
Les vases hémisphériques de ce type sont caractéristiques de l‘Est du Bassin parisien. De teinte brun-jaune, ce pot est décoré de multiples impressions verticales sur deux registres. Le décor a été réalisé à main levée, à l’aide d'un outil sur l’argile encore humide avant la cuisson. Les anses horizontales servaient à le suspendre au moyen de cordes dans les habitations ou au-dessus du feu.
Emblématique du Néolithique, la céramique représente une innovation technique et symbolique majeure liée à la sédentarisation. Les vases étaient produits spécifiquement par les populations pour leurs besoins personnels de stockage et de cuisson des aliments. Cet exemplaire est l'un des plus anciens témoignages de la production de céramique dans le Nogentais.
Cet objet n'est pas exposé.
Voir aussi dans les collections :
Fibule en bronze
Fibule en bronze
Cette fibule à arc foliacé (en forme de feuille) provient d'une tombe datée de l'âge du Bronze final mise au jour sur le site du Bois Pot-de-Vin à La Saulsotte. Cette tombe fait partie d'un ensemble funéraire remarquable, celui de Barbuise-La Saulsotte. Ce site, identifié depuis 1875, a connu de nombreuses découvertes fortuites et des fouilles sporadiques. Par la suite, dans les années 1990, le Groupe archéologique du Nogentais y a mené des fouilles extensives bien documentées, qui ont permis de mettre en évidence des pratiques funéraires particulièrement complexes probablement centrées autour d’un culte des ancêtres. Le mobilier funéraire accompagnant les défunts était choisi avec soin, les parures en particulier témoignent de la hiérarchisation de cette société. Les fibules à arc foliacé étaient encore rares dans la région à la fin de l'Âge du Bronze. Le décor finement incisé de triangles hachurés et la facture soignée de cet objet sont à souligner. La présence de trois fibules de ce type dans une même tombe, associées à un ornement de chevelure en or, indique probablement le rang du défunt. L’analyse des ossements a révélé qu'il s'agissait d'un jeune homme.
Cet objet n'est pas exposé.